mardi 13 février 2007

La cire, berceau du miel

Depuis l’utilisation des ruches à cadres mobiles, tous les apiculteurs introduisent des cires gaufrées que les abeilles se chargent d’étirer. La cire des vieux cadres refondus est échangée contre de nouvelles cires gaufrées chez le marchand. Dans ce cas, les cires gaufrées utilisées par les apiculteurs proviennent de cires mélangées, d’origine inconnue. Le fait que des résidus chimiques peuvent persister pendant plusieurs années dans la cire représente pour cette pratique l’inconvénient majeur car la cire est le premier récipient du miel.

Pour éviter toute contamination du miel par des résidus chimiques, il faut éviter tout traitement en présence de hausses. D'autre part, le fait de faire le traitement anti-varroas juste après l’extraction estivale permet d’avoir une longue période pour que les substances volatiles ainsi introduites dans le corps puissent se dissiper avant de placer les hausses, la saison suivante. La fonte des cadres de hausse et celle des opercules se fait séparément de celle des cadres de corps contaminés par les traitements. Seuls les pains de cire provenant des hausses sont utilisés pour fabriquer de la cire gaufrée alors que les pains de cire des corps peuvent être utilisés pour fabriquer des bougies ou de l’encaustique. De là, l’intérêt de gaufrer soit même notre cire dans un atelier comme à Mons pour qu’après quelques années, les résidus de produits chimiques y soient le plus bas possible et ainsi produire un miel de qualité.

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